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February 2020

Combien d'heures par jour passons-nous à l'intérieur ? Notre maison, le bureau, la salle de sport ? Plus qu'on ne l'imagine, en fait, on estime que nous dépensons entre 80 et 90 % de notre temps à l'intérieur.

C'est pourquoi qualité de l'environnement intérieur est un domaine prioritaire du plan de santé et d'environnement du ministère de la Santé. L'apparence des bâtiments conditionne la santé de leurs occupants, de telle sorte que des conditions de construction et d'utilisation inadéquates peuvent entraîner Syndrome des bâtiments malsains (SBS).

L'ESS fait référence à l'ensemble des symptômes indésirables résultant de facteurs de risque physiques, chimiques et/ou biologiques présents dans l'environnement intérieur d'un bâtiment.

Il s'agit de symptômes non spécifiques tels que maux de tête, réactions allergiques ou des maladies environnementales telles que fatigue chronique, qui sont présents chez au moins 20 % des occupants du bâtiment. Ces problèmes sont aggravés si nous souffrons d'allergies, d'asthme ou de difficultés respiratoires.

Le qualité de l'environnement intérieur a un impact majeur sur notre santé, notre confort et notre productivité. L'air que nous respirons est une menace invisible mais non moins toxique pour notre corps.

La santé, le confort et le bien-être des personnes sont des exigences fondamentales et un droit de l'homme. Il est donc essentiel de garantir des conditions d'air intérieur saines et confortables.

À quoi ressemble l'air que nous respirons ?

L'air intérieur est 2 à 5 fois plus pollué que l'air extérieur. Un fait qui peut être choquant quand on a l'habitude de recevoir des nouvelles alarmantes concernant la forte pollution environnementale dans nos villes.

Cependant, cela est logique puisque l'air intérieur est composé d'air extérieur, mais tous les polluants intérieurs y sont ajoutés. Ils sont répartis selon leur nature en :

  • Physique : comme la température, le bruit ou l'électromagnétisme.
  • Produits chimiques : gaz tels que le monoxyde de carbone et le radon, ainsi que des composés organiques volatils et méthanal.
  • Biologique : champignons, bactéries et acariens.

Ces polluants peuvent provenir de nature lui-même, comme c'est le cas du radon, ou être causé par activité humaine, comme le CO₂ que nous produisons lorsque nous respirons.

En outre, de nombreux matériaux utilisés dans les espaces intérieurs génèrent de la pollution. De plus, la qualité de l'air intérieur peut être affectée par ventilation mal entretenue et recirculation de l'air, chauffage ou refroidissement systèmes.

Ce qui ne peut être mesuré ne peut pas être amélioré

Comme on peut le constater, la qualité de l'air intérieur d'un bâtiment n'est pas constante. Il est influencé par l'évolution des opérations effectuées dans le bâtiment, de l'activité de ses occupants ou des conditions météorologiques extérieures. Il est donc très important de le surveiller.

Un contrôle de base de la qualité d'un environnement intérieur doit être le point de départ, ou du moins un indicateur significatif, du niveau de salubrité d'un espace. La clé pour y parvenir est de commencer mesure, analyse et évaluant.

Mesurer la qualité de l'air n'est ni simple ni immédiat. L'évaluation du comportement du bâtiment est très variable en fonction de l'utilisation (habitudes de climatisation et de ventilation, produits d'hygiène et de nettoyage, éventuels travaux de rénovation et matériaux utilisés, etc.). C'est pourquoi surveillance continue convient mieux à un diagnostic préliminaire qu'à des mesures ponctuelles.

calidad de aire interor

Capteurs et dispositifs de surveillance les capteurs et les capteurs continus sont des indicateurs intéressants de la qualité de l'air intérieur. L'analyse de l'évolution des valeurs continues nous permet de connaître de manière plus ajustée le mode d'utilisation, le profil d'occupation et le degré de pollution d'un espace, ce qui n'est pas possible avec une mesure ponctuelle.

Ces systèmes de surveillance, toujours associés à l'évaluation professionnelle du technicien spécialisé, peuvent constituer le point de départ pour commencer à quantifier la qualité de l'air intérieur. À partir de ces données, nous pouvons établir un diagnostic et appliquer les mesures correctives nécessaires pour garantir espaces sains, confort et bien-être pour leurs occupants.


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